Karnak au XIXe siècle

 

Le nom de Georges Legrain reste à jamais attaché à l’histoire des temples de Karnak : après de longs siècles de destructions dues au temps et à la main des hommes, c'est à lui que revint le mérite de relever de ses ruines le plus grand ensemble monumental d’Égypte.
Legrain, à l’origine dessinateur, devint, tant par passion que par nécessité, chef de chantier, égyptologue et archéologue, ingénieur et architecte. Dirigeant les travaux pendant près d’un quart de siècle, de 1895 à 1917, année de sa disparition prématurée, menant seul plusieurs centaines d’ouvriers, il réalisa une œuvre considérable et innovante dans tous les domaines de la connaissance. Il effectua le dégagement général du site et d’ambitieuses restaurations, comme la reconstruction de la grande salle hypostyle après l’écroulement d’une partie de celle-ci en 1899. Un des moments majeurs de l’exploration archéologique du site s’est situé entre 1903 et 1907, lorsque furent extraites plus de 750 statues de la fouille de la Cachette de Karnak, et l’on reste impressionné aujourd’hui des résultats obtenus avec de très modestes moyens.
Legrain a non seulement réuni, selon ses propres dires, la plus belle collection de clichés de Karnak du XIXe siècle, mais étant lui-même excellent photographe, a fixé régulièrement sur ses plaques la progression des chantiers, réalisant parfois de véritables reportages illustrant leurs étapes les plus significatives.

Premier pylône.

 

Dégagement de l'allée des criosphinx en 1895.

 

 

 

Allée des criosphinx.
(adossés au 1er pylône, les restes de l'échafaudage de briques ayant servi à sa construction, ôtés depuis, sauf au revers du pylône).

 

La première photo de Karnak en 1858 par Francis Frith (grande cour et IIe pylône).

 

La grande cour encombrée.

 

Travaux dans la grande cour.

 

IIe pylône.

 

La salle hypostyle.

 

La salle hypostyle par Francis Frith en 1859.

 

 

 

 

 

La salle hypostyle en 1865.

 

La salle hypostyle après la catastrophe de 1899.

 

La rampe élevée en 1901 par G. Legrain pour la restauration des colonnes écroulées en 1899.

 

 

 

 

 

Le sommet de l'un des deux obélisques d'Hatshepsout.

 

 Le Sanctuaire.

 

Vue générale des ruines du temple d'Amon.

 

L'Akh-menou.

 

Reflets dans le Lac sacré.

 

Un coin tranquille à l'angle sud de l'enceinte du temple d'Amon (au fond le 1er pylône et la salle hypostyle et à droite le IXème pylône).

 

Le VIIIe et le IXe pylônes vus du nilomètre (Auguste André 1896-1897).

 

Le VIIe pylône.

 

Le VIIe pylône.

 

Le IXe pylône effondré et le temple de Khonsou.

 

Le Xe pylône.

 

Vue extérieure du Xe pylône.

 

 

La Porte Evergète et le temple de Khonsou.

 

 

La Porte Evergète et le temple de Khonsou (photo Bonfils).

 

 

La porte Evergète et l'allée menant au temple de Louxor.

 

En 1895, à Karnak, un groupe de touristes lors d'un voyage organisé par Cook.

 

 

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