RAMSES IV

(1154 à 1148)

 

Nom d'intronisation

Ouser-Maât-Rê {La justice de Rê est puissante} setep en Rê {Elu de Rê}.

Héqa-Maât-Rê {Rê est le régent de Maât} setep en Rê {Elu de Rê}.

Nom de naissance, Ière titulature

Nom de naissance, IIème titulature

Rê-mes-sou {Rê l'a engendré}
mery Imen
{l’aimé d’Amon}.

Rê-mes-sou {Rê l'a engendré}
heqa Maât
{régent de Maât}.

Rê-mes-sou {Rê l'a engendré}
mery Maât {aimé de Maât}.

Sa vie

Il parvient à préserver l'oeuvre de son père et à maintenir une certaine prospérité.

Ramsès IV a plus de quarante ans quand il succède à son père Ramsès III.

Il change son prénom de couronnement en l'an 2 de son règne.

Afin de rétablir l’ordre après la conspiration dont son père a été la victime et qui visait également à l’écarter du trône, il fait consigner sur le Papyrus Harris I les dotations de son père aux temples et ajoute les siens. Lui-même s’estime un suffisamment grand bâtisseur pour demander aux dieux un règne plus long que celui de Ramsès II en échange de tout ce qu’il a fait pour eux pendant les cinq premières années de règne. Les dieux n’entendent pas sa prière. Il meurt deux ans après, non sans avoir rempli un programme pas toujours à la mesure de ses ambitions.

Il doit abandonner la construction d’un temple funéraire qu’il voulait gigantesque aux abords de la chaussée du temple de Deir el-Bahari et se contente d’une petite installation entre celui consacré à Amenhotep fils de Hapou et Deir el-Medineh. Il exécute quand même des travaux à Karnak, où il consacre des statues et décore une partie du temple de Chonsou, à Abydos et Héliopolis. Il laisse son nom dans la salle hypostyle de Karnak, à Louxor, Deir el-Bahari, au Ramesseum, à Memphis, Coptos, Médamoud, Ermant, Esna, Tôd, Edfou, Elkab, Bouhen, Gerf Hussein, Aniba. On trouve des scarabées portant sa titulature jusqu’en Palestine.

Il mène des expéditions aux carrières de l’ouadi Hammâmât, au Sinaï, afin de rapporter des pierres de taille et précieuses. La communauté de Deir el-Medineh n’a jamais été aussi importante qu'à la XXe dynastie, puisque l’État double les équipes, faisant passer les effectifs à 120 hommes.

Après sa mort, la XXe dynastie entre dans une période obscure.

 

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